Le traitement parodontal

Le traitement

La première consultation

La première visite chez le dentiste ou le parodontiste pour le traitement d’une parodontite sera consacrée à l’établissement du diagnostic.

Le praticien effectuera un certain nombre d’examens afin de déterminer le degré de l’inflammation. L’état de santé général sera évalué et, en se basant sur le métrage des poches parodontales et leur comparaison avec les résultats d’un examen radiologique approfondi, le stade de l’inflammation sera précisé.

Le traitement initial

Le traitement initial comporte deux volets importants : l’amélioration de l’hygiène bucco-dentaire et l’élimination de la plaque dentaire existante ainsi que le détartrage.

La réussite du traitement dépend largement de l’hygiène bucco-dentaire, comprenant le brossage des dents jusqu’au sillon gingival. De plus, l’emploi d’accessoires interdentaires comme complément à la brosse à dents sera hautement recommandé pour éliminer les bactéries se nichant également entre les dents. Le dentiste ou le parodontiste proposeront des conseils d’hygiène bucco-dentaire adaptés à chaque situation.

Sous anesthésie locale, la plaque dentaire et le tartre fixés sur la dent ainsi que sur la racine seront éliminés. Si nécessaire, le praticien prescrira un antibiotique.

La ré-évaluation

Une ré-évaluation de la situation sera effectuée quelques mois après le traitement initial. Cet examen, comparable au premier, permet de constater si l’état de la gencive s’est amélioré ou stabilisé.

Au cas où l’hygiène bucco-dentaire semblerait toujours inadéquate, une adaptation et/ou une correction de brossage sera proposée.

Si des poches parodontales persistent, une intervention complémentaire s’avérera nécessaire. Pour ce faire, le praticien aura recours à la chirurgie afin de diminuer la profondeur des poches parodontales.

La maintenance.

La maladie parodontale, comme toute affection chronique, doit être surveillée pour éviter toute aggravation ou récidive. Le succès à long terme d’un traitement parodontal repose donc sur un suivi minutieux, appelé thérapeutique de soutien, qui commence dès la fin du traitement actif.